«Depuis ces cinq dernières années, on observe, au printemps, des jeunes chouettes hulottes dans le parc du Château», note Philippe Humm. Le responsable technique du Musée national a recensé trois bébés ces dernières semaines.
Comme leurs ailes ne sont pas suffisamment développées, les petites boules de plumes, encore maladroites, se retrouvent souvent au sol. Philippe Humm les ramasse avec précaution pour les installer sur des branches, sollicitant parfois des conseils du centre de soins pour oiseaux sauvages de la Vaux-Lierre, à Etoy.
Garde-manger exceptionnel
Les parents sont connus. «Nous avons un couple qui niche dans les platanes devant les grilles d’entrée. Ces oiseaux sont très territoriaux», complète le Pranginois. Et d’ajouter que le parc du château est pour eux un garde-manger exceptionnel avec la présence de nombreux campagnols.
Des photos attendrissantes des petites chouettes figurent sur la page Facebook de l’établissement culturel. Sauf qu’en gagnant en autonomie, les bébés deviennent...