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Prangins: des offres pour le rachat du site des antennes

Le site des antennes émettrice de la Confédération attire quelques acheteurs. Qui ont déposé leur offre.

01 sept. 2014, 18:00
Prangins, vendredi 15.08.2014, visite du bâtiment des antennes de la Confédération, photos Cédric Sandoz

Dans un triste état, bourré d’amiante, le site des antennes émettrices de Prangins, propriété de la Confédération, est mis en vente (Lire La Cote du 18 août) par cette dernière. Les offres des repreneurs potentiels devaient être adressées avant le 1er septembre. Et des offres, suite à la visite publique du 15 août, la Confédération en a reçues. Et ce malgré un véritable souci: en zone agricole, le terrain ne pourrait pas être reclassé. Dès lors, seules, pour l’heure, des activités de stockage y seraient possibles. Ce qui réduit naturellement le champ des possibles. 
Il n’empêche, comme prévu, la Protection Civile du district de Nyon est candidate. «Le Service du développement territorial (SDT) semble assez clair sur l’affectation: on ne pourra pas la changer. Ce qu’on peut faire, en somme, c’est entretenir le bâtiment, le refaire en l’état, ou stocker du matériel», explique Gérard Produit, président du Comité de direction de la Protection civile. 

Pas de culture
Le stockage, la Fondation Esp’Asse, qui a retapé voilà 15 ans la friche industrielle de Stellram, à Nyon, pour en proposer des locaux associatifs et culturels, y pense aussi. «On aurait souhaité une réponse plus favorable du SDT quant à l’utilisation future de la parcelle. Dans un premier temps, donc, et sauf changement, il s’agirait d’y créer des zones d’entreposage à louer», détaille Jean-Claude Bouverot, président de la fondation. Pas de culture à Prangins, donc. 

Challande dit non, Prangins hésite
Mais ces imprécisions entourant le potentiel reclassement de la zone agricole auront fini par décourager l’entreprise Challande, basée à Nyon. «On nous fait miroiter un déclassement, mais personnellement, j’y crois peu. Dans de telles circonstances, nous avons décidé de ne pas aller plus loin», explique René Challande, administrateur de l’entreprise de construction. 
Même problématique pour la Ville de Prangins qui a demandé un délai supplémentaire à la Confédération avant de déposer une offre concrète. Là encore, l’enjeu est d’obtenir des réponses plus précises de la part des services cantonaux. 

Côté Confédération, on se fait peu loquace. Le nombre de postulants ne sera pas révélé à la presse, ni même si les offres reçues correspondent financièrement aux attentes. Tout juste sait-on que les dossiers seront examinés dès ce jour. Et que les candidats retenus seront séparés lors d’un second tour, dont la date n’est pas non plus connue.

Rappelons enfin que la parcelle fait 12 000 m2 et que l’acquéreur aura à charge le démontage de nombreuses antennes émettrices hors-service.

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