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«Notre but n’est nullement d’empêcher les enfants de jouer»

Déposée en février, la pétition signée par 70 jeunes de Prangins n’y changera rien. Les terrains de football et basket-ball sont toujours mis à ban de 20h à 8h. C’est un moindre mal, selon la Municipalité qui vient de se voir donner raison par la justice.

03 sept. 2019, 17:30
La limitation d'usage de la place de jeux faisait l'objet d'un recours d'un voisin. Celui-ci n'a pas obtenu gain de cause et les installations ne seront pas réservées aux écoles, mais conserveront leurs horaires actuels de 8h à 20h.

Un passage d’une patrouille de Police Nyon Région auprès de cinq enfants qui jouaient au ballon sur la place de jeux des Morettes, dimanche vers 15h, a fait s’échauffer les esprits, sur les réseaux sociaux notamment. Les deux policiers auraient signifié aux petits d’arrêter de jouer au football, selon quelques témoins.

Fréquents passages préventifs

Selon la municipale pranginoise Alice Durgnat-Levi, par ailleurs membre du comité directeur de la police intercommunale, les agents «ont gentiment prié les enfants de poursuivre leur jeu plus loin, de l’autre côté du bâtiment des Morettes. Il n’y a pas eu de dénonciation ou de contravention, mais juste une demande».

Elle ajoute que les hommes en bleu se sont basés sur l’article 29 alinéa 3 du nouveau règlement de police intercommunal qui stipule qu’il est «interdit de faire du bruit sans nécessité les jours de repos publics». Pas sûr que cette explication suffise à calmer l’opprobre...

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