A Nyon, Coppet et Gland, elles cartonnent depuis plusieurs saisons. On s’y retrouve pour patiner mais aussi boire un verre ou manger. Au fil du temps, les patinoires provisoires sont devenues de véritables lieux de rencontre. A priori donc, il n’y avait pas de raisons qu’il en aille autrement pour celle de Saint-Cergue, qui vivait cette année son premier hiver. Mais à l’approche de sa fermeture, prévue le 18 mars, les autorités dressent un bilan mitigé.
«Malheureusement, la fréquentation est en dessous de nos attentes, confie la municipale du Tourisme Françoise Samuel. Nous tablions sur un total de 14 000 francs de recettes pour la saison, en incluant les entrées et les locations de patins. Mais nous sommes loin du compte.» L’élue ne souhaite toutefois pas articuler de chiffres précis pour le moment.
Pourquoi?
La patinoire de Saint-Cergue est donc payante. Et c’est peut-être l’une des raisons...