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Les auditeurs de Lausanne FM ne peuvent plus l'ignorer: "On ne dit pas J'irai à Chéseron, mais giron à Chéserex." Tel est le slogan lancé plusieurs fois par jour sur les ondes de Lausanne FM par l'inénarrable Marie-Thérèse Porchet, laquelle sera sur scène samedi 22 juin en compagnie de neuf humoristes romands de renom.
Des constructions de bois poussent à vue d'oeil
Au village, les Brasse-Cailloux ne peuvent pas non plus l'ignorer: le giron, c'est dans à peine plus d'une semaine. Le week-end dernier, on a entendu retentir coups de marteau, bruits de visseuse et valse des tracteurs. Les choses sérieuses ont commencé pour ceux qui bâtissent les infrastructures pour la fête qui déploiera ses fastes du mercredi 20 au dimanche 24 juin. Et comme d'habitude dans ce genre d'événements, celles-ci ne sont pas légères.
Entre vendredi et samedi sont apparus une passerelle et des escaliers permettant d'enjamber le mur qui isole la bucolique prairie appartenant à Eric Ansermet de la rue de la Poste. C'est en effet dans ce carré vert au coeur du village, à l'ombre d'arbres séculaires, que se dérouleront les joutes sportives et la plupart des animations en soirée durant la semaine.
La légende villageoise dit que ce mur est protégé. "Pas sûr que cela soit réel, commente Patrick Barras, municipal et président du comité d'organisation. Mais qu'on le surnomme "Mur du son" ou "Mur des lamentations", cela reste un monument intouchable." C'est pourquoi le public du giron devra l'enjamber.
La passerelle empiétant sur la chaussée engendre les premières restrictions de circulation. Celles-ci s'accentueront dès demain avec le montage de la cantine sur la place communale. Dès l'ouverture de la fête, mercredi prochain, la circulation sera bannie de la rue de la Poste tous les soirs et durant le week-end. D'autres fermetures sont à prévoir pour le défilé du corso fleuri, dimanche 24 juin en début d'après-midi.