Ni explosif, ni chalumeau. La chute du pylône électrique, saboté le 26 juin à Gland, a été causée par «un procédé mécanique qui ne sera pas révélé pour l’instant, dans l’intérêt de l’enquête», indique la police cantonale vaudoise, ce mardi.
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Les investigations se poursuivent sous la direction du Ministère public vaudois. Voilà ce que l’on sait aujourd’hui: le pylône ne comportant pas d’antenne, un acte dirigé contre le développement de la 5G semble exclu, selon les forces de l’ordre. En outre, même si un manifeste à caractère politique a été retrouvé non loin de l’endroit du sabotage, la piste de l’écoterrorisme n’est pour l’instant pas privilégiée par les enquêteurs. Le ou les auteurs n’ont pas encore été identifiés.
Le vendredi 26 juin, vers 10h50, un pylône de la ligne à très haute tension Romanel – Foretaille, proche de l’autoroute A1, avait été saboté. Par chance, il avait basculé du côté opposé à la chaussée, sans faire de dégâts importants ou de victimes. L’utilisation d’explosif avait été évoquée dans un premier temps. Une fois cette piste exclue, l’enquête – tout d’abord menée sous la direction du Ministère public de la Confédération – avait été confiée au Ministère public vaudois.
Aujourd’hui, les investigations sont confiées aux enquêteurs et aux spécialistes de la brigade scientifique de la police de sûreté vaudoise, en collaboration avec ceux de Fedpol, sous la direction du Ministère public vaudois. Le pylône a, depuis, été remplacé.