Salle de gymnastique du Gossan, Genolier, mercredi soir. A entendre la joyeuse cacophonie émanant de 100 enfants rigolant pendant qu’une trentaine de musiciens accordent leur instrument, on peine à imaginer une symbiose. Et pourtant! Les enfants du Chœur de l’Ecole de Genolier et les instrumentistes de la Fanfare de Nyon sont presque prêts pour les concerts du week-end. Mais pour cela, bien sûr, il aura fallu s’ajuster.
C’était évidemment tout l’enjeu de la première répétition collective de mercredi soir, dirigée par Aurélien Darbellay, à la baguette de la Fanfare nyonnaise. «Ce n’est pas la partition la plus compliquée que nous ayons eue à jouer, mais il existe une vraie difficulté dans le fait d’ajuster nos volumes et de pratiquer des nuances pour que les voix des enfants ressortent.»
Aurélien Darbellay, 27 ans, dirige la Fanfare de Nyon depuis deux ans (Photo: Sigfredo Haro)
D’inspiration slave
L’œuvre en question, «Tchikidan», a...