«On est sur un grand millésime, solaire», relèvent de façon unanime Philippe Meyer, responsable du Domaine de Marcelin à Morges, et Raymond Paccot, de La Colombe, à Féchy. «La promesse de réussir un grand millésime augmente les années précoces», ajoute Antoine Nicolas, du Domaine de Serreaux-Dessus à Begnins.
Le millésime 2018 s’annonce donc comme exceptionnel à plus d’un titre. La qualité est au rendez-vous et les vendanges sont d’une précocité assez rare. «En près de 90 ans d’observations, c’est la deuxième année la plus précoce, après 2003, au niveau des différents stades de croissance de la vigne», affirme Jean-Laurent Spring. Le responsable du groupe de recherche viticulture à Agroscope s’appuie sur une étude portant sur l’évolution des stades de développement du chasselas depuis 1925. Elle a été menée sur le domaine expérimental de Pully de la Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil.
«Dix jours d’avance»
Les vignerons de la région s’accordent...