«Une chose est sûre, on ne peut pas rester comme cela». C’est par ces paroles que Daniel Rossellat a ouvert samedi les premières Assises financières de la ville de Nyon. Celles-ci interviennent une semaine après le vote contre la hausse du taux d’imposition, qui a fait plonger le déficit de la ville de 8,4 à 15 millions pour 2019. Samedi, une quarantaine d’élus et acteurs de la vie nyonnaise ont évoqué les besoins et les pistes pour avancer dans cette situation de crise financière.
Une crise, oui, mais à relativiser. Juste avant d’entamer les ateliers de travail, Nils Soguel, professeur à l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP), a comparé Nyon avec Montreux, Vevey, Lausanne et Yverdon. Ce qu’il en ressort, c’est que Nyon n’est pas pire qu’elles. «La maîtrise des dépenses est relativement bonne», a ajouté Nils Soguel. Selon lui, la hausse des dépenses est principalement due à...