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Quatre vérités sur le bruit des avions

Le développement de l’aéroport de Genève préoccupe ses riverains. Parmi les nuisances redoutées, le bruit est une des plus évidentes, mais également une des plus complexes. Décryptage.

12 mars 2018, 06:30
Synonyme de voyages, mais aussi de nuisances, le trafic aérien va poursuivre sa croissance. Reste à espérer que les progrès technologiques limiteront l’impact de ce développement sur la santé des riverains.

Le bruit produit par le trafic aérien de l’Aéroport international de Genève fait partie de la vie de milliers de personnes. Et l’inévitable développement du site (lire encadré) fait craindre le pire à celles et ceux qui subissent ces désagréments au quotidien. Mais la perception des nuisances sonores produites par l’aviation civile est une question complexe. Passage en revue de quelques idées reçues sur le sujet.

La nuisance sonore ne dépend que de l’intensité du bruit perçu

FAUX Pour déterminer la nuisance sonore véritable produite par un avion, prendre en compte uniquement l’intensité du son ne suffit pas. «La mesure la plus simple et la plus efficace s’appelle la dose de bruit. Pour l’obtenir il faut multiplier le carré de la pression acoustique par sa durée», expose Hervé Lissek, responsable du Groupe de recherche en acoustique de l’EPFL. Si le bruit est fort mais bref, il ne sera donc pas...

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