En publiant jeudi sur les réseaux sociaux sa photo de «l’eau cristalline et turquoise de la station balnéaire de Nyon au bord du lac du même nom», notre correspondant Michel Perret s’est senti obligé de préciser: «ce sont les vraies couleurs», tant la pureté apparente des flots est frappante.
Scientifique et plongeurs ne partagent pas cet étonnement. Professeur HES à HEPIA, Haute école du paysage d’ingénierie et d’architecture, et directeur de la Maison de la Rivière à Tolochenaz, Jean-François Rubin en explique les raisons.
En phase de repos sous l’eau
A cette période de mi-hiver, les eaux sont froides, les journées sont courtes et surtout les rayons du soleil sont plus horizontaux et pénètrent moins profondément sous la surface, ne permettant pas la photosynthèse. Le lac connaît sa période de repos», vulgarise le résident de Lully.
A la base de la chaîne alimentaire lacustre, le phytoplancton, micro-organismes de un à...