Bastien Christinet
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«J’ai toujours voulu exercer ce métier, depuis l’âge de cinq ou six ans peut-être», se rappelle Jean-Louis Dévaud. «Mais aujourd’hui, à l’âge de soixante-cinq ans, il est temps pour moi de laisser la place aux jeunes», explique-t-il sans le moindre regret. Après trente-quatre ans passés en qualité de maître ramoneur des communes allant de Gland à Saint-Cergue, Jean-Louis passe la main à son fils, Nicolas, qui collaborait déjà avec lui depuis un petit moment. «Je ne l’ai jamais poussé à devenir ramoneur, au contraire, je l’ai incité à découvrir d’autres métiers!», se justifie presque le nouveau retraité.
Mais force est de constater que Nicolas Dévaud semble suivre les traces de son père. En fait, seule Valérie, la sœur de Nicolas, n’est pas tombée dans la marmite quand elle était petite. «Je ne la laissais pas monter sur le toit lorsqu’elle m’accompagnait étant gamine», raconte Jean-Louis avant...