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Record de fréquentation pour la 50e de Visions du réel

Alors que l'édition jubilaire du festival nyonnais s'achèvera samedi soir, les organisateurs dressent déjà un bilan plus que réjouissant: l'événement a comptabilisé plus de 45 000 entrées.

12 avr. 2019, 20:46
Le festival a enregistré une hausse de fréquentation de 12,5%.

Malgré la fatigue, après une semaine marathon, les responsables de Visions du réel affichaient vendredi après-midi un large sourire à l’heure du bilan. Et pour cause: la 50e édition du festival a battu tous les records de fréquentation avec un peu plus de 45’000 entrées en neuf jours. Soit «un chiffre jamais atteint auparavant», se réjouit Claude Ruey, président sortant de l’événement. En regard de l’édition 2018, cela représente une hausse de 12,5%.

Comment expliquer cet engouement? «C’est une conjonction de différents éléments», répond Claude Ruey. Il y a d’abord l’effet anniversaire, qui a sans doute donné un supplément d’attractivité à l’édition. Tout comme la venue du célèbre réalisateur Wener Herzog, sacré «Maître du réel» en tout début de semaine. «Mais c’est aussi le résultat de la stratégie que nous menons depuis plusieurs années, pour réimplanter le festival au coeur de la ville et attirer le grand public.» Sans compter la météo, mitigée mais idéale pour s’enfermer dans une salle de cinéma.  

Record de premières mondiales

Et puis, bien sûr, il y a les films. Il y en avait 169 à l’affiche cette année. Et aux dires de la directrice artistique, Emilie Bujès, la cuvée fut de très haute tenue. «Nous avons eu des conditions luxueuses en termes de programmation, explique-t-elle. Les films sélectionnés balayaient un spectre très large de genres. Et nous avons eu un nombre record de premières mondiales.» Plusieurs séances ont été prises d’assaut, ce qui a obligé le festival à doubler certaines projections. Et même plus: la séance gratuite de préouverture, le premier jeudi, a en effet dû être donnée trois fois en raison de l’explosion des réservations.

Finalement, la seule ombre au tableau concerne l’opération «Adoptez un fauteuil!», lancée il y a un peu plus d’un mois, pour récolter des fonds. Afin d’assurer l’entretien de ses nouveaux aménagements – notamment le Forum, nouveau lieu d’accueil du Village du réel – le festival est en effet en quête de moyens supplémentaires. Et il n’a récolté «que» 20’000 francs pour le moment. Mais pas de quoi menacer la tenue des prochaines éditions.

LE PALMARES
La plus haute distinction du festival, le Sesterce d'Or, revient cette année au réalisateur allemand Thomas Heise. Son film, «Heimat is a Space in Time», propose une réflexion autour des notions de terre natale et d’identité. «Un formidable manifeste contre l’oubli et l’occultation, soutenu par un cadrage précis, une voix off puissante et un noir et blanc saisissant», commente le jury dans le communiqué bilan du festival. Le Prix du public, lui, a été décerné à «Midnight Traveler» du duo de cinéastes Hassan Fazili et Emelie Mahdavian. Le film suit une famille afghane forcée de fuir les talibans après avoir ouvert un café culturel. 
Le premier est à revoir samedi à 18h, à la salle communale de Nyon. Quant au second, il sera rediffusé ce même jour et dans cette même salle à 20h. L’ensemble du palmarès et les informations concernant sa rediffusion sont à retrouver sur www.visionsdureel.ch

 

 

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