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Eleveurs, bouchers, ces humains dans le viseur des antispécistes

Manifestation à Aubonne, vol de cabris: les antispécistes ont défrayé la chronique et fait les gros titres de la presse récemment, s'exprimant à cor et à cri contre les "assassins" d'animaux. Que pensent les "accusés"? Quatre témoignages de bouchers et agriculteurs à découvrir.

22 mai 2018, 05:01 / Màj. le 22 mai 2018 à 08:30
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«Nous avons beaucoup et trop parlé de l’abattoir de Rolle et de ses conditions de détention. Je ne souhaite pas revenir sur le mouvement antispéciste qui a trop bénéficié du soutien médiatique et de largesses policières», lançait Henri Bourgeois, président de la Coopérative de l’abattoir régional de Rolle et environs (CARRE), lors de la dernière assemblée.

L’an dernier, des vidéos clandestines tournées dans l’abattoir ont conduit au licenciement du gérant. En mars, une manifestation antispéciste retentissante avait lieu à l'aube, à Aubonne, réveillant les citoyens aux sons de cris d’animaux en train d’être abattus, couplée au vol de 18 cabris dans l’abattoir de Rolle.

La réponse des "artisans de la mort"

Les antispécistes qualifient les abattoirs de «lieux de mort». Sachant que celui de Rolle doit à terme déménager, ils montent aux barricades contre le projet d’en réaliser un nouveau à Aubonne.

Que pensent ses principaux utilisateurs et surtout que...

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