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Les traits se précisent pour ceux qui dessinent l'avenir du Bois de Chênes. Presque trois ans se sont écoulés depuis la dénonciation, par le canton de Vaud, du droit de superficie dont il bénéficiait depuis un demi-siècle. La commune de Genolier reprenait ainsi possession de ses terres, mais perdait du même coup une redevance annuelle indexée qui culminait à 72 000 francs et surtout se retrouvait face au défi d'organiser la gestion de ce lieu unique.
A quelques jours de la fin de la législature, en juin 2011, municipalité et canton signaient une convention de transition. Par ce document, les parties se donnaient trois ans pour discuter de l'avenir de ce sanctuaire naturel, fort prisé par les habitants de la région.
Des tensions apaisées
Ce délai n'a pas été de trop pour que s'installe la confiance entre les nombreux intervenants dans ce dossier. "Certains en avaient fait une récupération...