Les faits se sont déroulés le 27 mars dernier: au petit matin, plusieurs antispécistes de l'association 269 Libération Animale pénétraient dans l'abattoir de Rolle pour en extraire 18 cabris. Leur but, "les épargner de leur abattage". Parmi ces activistes, la porte-parole de l'association Elisa Keller a été accusée de violation de domicile et d'appropriation illégitime. Une ordonnance pénale à laquelle elle s'est officiellement opposée ce lundi par un courrier transmis au procureur en charge du dossier, Julien Aubry.
Elle demande l'acquittement ainsi que 3000 francs de réparation pour "le tort moral subi" lors des sept heures de détention qui ont été nécessaires à l'enquête, explique-t-elle dans son courrier.
De la désobéissance civile
Elisa Keller explique dans un communiqué de presse risquer 1800 francs de jours-amende avec sursis, 4500 francs de dommages et intérêts pour "le sauvetage des cabris". A cela s'ajouterait l’entier des frais de procédure (825 francs à ce...