C'est à un nonagénaire en pleine forme, que la syndique Raymonde Schoch et le municipal André Métrailler ont eu le plaisir d'apporter les voeux de la Municipalité de Commugny.
L'occasion pour Rouhollah Samandari d'ouvrir le livre de ses souvenirs et de livrer quelques détails passionnants du parcours de vie qui l'a amené de sa Perse natale jusqu'au village de Commugny.
C'est à Genève qu'il a tout d'abord été amené à déposer ses valises. En 1972, il y ouvrait la succursale d'une agence de voyage iranienne. Il ignorait à l'époque que 7 ans plus tard, en 1979, les portes de son pays se refermeraient définitivement pour lui et sa famille. En effet, son appartenance à la communauté Bahà'ie ne lui permettra plus de retourner en Iran après la Révolution islamique. "J'aurais pu y retourner, mais sans tête, impossible de retrouver le chemin de la Suisse!" note-t-il, non sans humour.
La maison-mère...