Sur le banc des accusés, une esthéticienne de La Côte s’est défendue en arguant que sa cliente avait eu l’imprudence de s’exposer au soleil après le traitement à la lumière intense pulsée (IPL). Selon elle, ce sont les rayons solaires du mois de juin qui avaient conduit à une hyperpigmentation sur les surfaces traitées pour «aider à calmer les boutons».
La praticienne estimait que le choix de la puissance du filtre et de la durée était adéquat, notamment parce que c’est l’appareil lui-même qui fixe les critères. «Vous voulez plaider la responsabilité des robots?» avait ironisé la présidente du Tribunal de police de La Côte lors de l’audience de la semaine dernière.
Celle-ci a rendu son verdict en milieu de semaine et a estimé que l’esthéticienne était coupable de lésions corporelles simples par...