Bien sûr, c’est d’abord par l’odeur alléché du pain tout juste sorti du four à bois que l’on est comme irrésistiblement attiré dans l’antre des «apprentis-boulangers enthousiastes», comme ils se plaisent à être nommés. Mais une fois à l’intérieur du petit local de fabrication, c’est l’ambiance toute particulière qui y règne qui frappe. Les Saint-Georgeais - et Jean-Pierre Meylan, un fidèle Combier qui n’hésite pas à franchir le col du Marchairuz juste pour une miche lui rappelant sa jeunesse - viennent y acheter leur pain et en profitent souvent pour s’arrêter boire un verre et grignoter une bricole.
«Je tenais à en faire un lieu convivial à vocation sociale afin de resserrer les liens entre les habitants», explique Brigitte Longerich qui a relancé les activités du four à pain communal l’an dernier, alors que l’idée la titillait depuis longtemps déjà. Il n’était plus utilisé depuis au moins deux ans, l’ancienne...