Le sol vibre sous nos pieds pendant une longue minute, nous semble-t-il. En réalité, il s’agit de deux fois 20 secondes, tandis que de la poussière s’envole autour des plaques vibrantes.
Le bruit n’est pas assourdissant: on peut converser à quelques mètres du chantier mobile, ce mardi soir, à Saubraz, lors de ce deuxième jour de campagne de prospection des ressources géothermiques de La Côte.
Mais le travail des camions vibreurs, dont les moteurs grondent et les vérins hydrauliques se mettent en branle afin de poser les plaques au sol, est impressionnant.
A lire aussi: Échographie géante des entrailles de La Côte: vous allez vibrer
«C’est comme de conduire une voiture, c’est tranquille et, à l’intérieur, on n’entend rien!» se marre Luis Leitao, un des trois chauffeurs, tout en nous offrant un biscuit. Vérification faite à ses côtés, dans la cabine, c’est en effet davantage le soubresaut du camion, lorsque...