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Secret d’Etat autour d’une pollution de la rivière l’Asse

Le cours d’eau nyonnais a été victime d’une intoxication entre son franchissement de l’autoroute et son embouchure lémanique le jeudi 29 novembre dernier. Depuis, c’est l’omerta dans la plupart des milieux judiciaires, environnementaux et piscicoles.

17 janv. 2019, 05:00
Quelque 310 kilos de truites reproductrices et 8500 alevins ont péri dans le canal et les bassins de pisciculture des pêcheurs en rivière nyonnais.

«Je suis tenu au secret de fonction.» «Sur ce dossier, je ne peux rien dire.» «Il n’y a que la procureure qui puisse s’exprimer.» «Ce n’est pas moi qui conduis l’enquête, adressez-vous aux gens qui mènent les investigations.» Si l’Asse et le terrain auquel elle a donné son nom sont connus pour faire du bruit au cœur de l’été, c’est plutôt sous une chape de plomb du silence imposé qu’elle coule depuis un mois et demi.

Le jeudi 29 novembre 2018, à la mi-journée, le cours d’eau qui serpente des flancs du Jura sur le territoire de Chéserex jusqu’à son embouchure nyonnaise à Rive-Est a été victime d’une pollution.

Hécatombe de poissons

«Une mortalité piscicole importante dans la rivière et la pisciculture y a été constatée», écrit Cornelis Neet, le boss de la Direction générale de l’environnement (DGE) dans un mail de réponses à nos questions.

310
kilos de poisson...
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