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Six mois plus tard chez Novartis

La productivité du site est en hausse, mais certains employés attendent des améliorations des conditions de travail.

15 juil. 2012, 10:00
Le passage de 37,5 à 40 heures de travail hebdomadaire faisait partie des conditions du maintien du site.

C’était le 17 janvier et les dirigeants de Novartis annonçaient l’accord trouvé avec les autorités et les commissions du personnel en vue du sauvetage du site de Nyon-Prangins.

Six mois plus tard, le responsable européen de la production d’OTC (Over-the-Counter, produits d’automédication), Erick Reinartz  explique que les investissements ne se sont pas encore matérialisés, mais "patience", dit-il tandis que les effectifs et la productivité augmentent.

En regardant dans le rétroviseur, l'entreprise n'a-t-elle pas commis des erreurs, notamment au niveau de la communication? "Il y a eu des tensions, bien sûr. C’est normal pour une décision de cette ampleur. Chacun avait son rôle et, au final, la solution trouvée satisfait chacun d’entre nous. Si c’était à refaire, je ne ferais rien différemment", répond Erick Reinartz.

Du côté des employés, "il faut dire que rien n’a bougé", témoigne, amer, un ouvrier de l'entreprise. "Les rythmes de travail se sont accélérés et les conditions de travail ne se sont pas améliorées." Mais Celio Rodrigues, président de la commission du personnel de la production, tempère: "La plupart sont satisfaits d’avoir pu garder leur emploi. Les quantités de travail qui augmentent, c'est un bon signe."

 

Retrouvez le dossier complet dans l'édition papier de lundi du quotidien La Côte.

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