C’était le 17 janvier et les dirigeants de Novartis annonçaient l’accord trouvé avec les autorités et les commissions du personnel en vue du sauvetage du site de Nyon-Prangins.
Six mois plus tard, le responsable européen de la production d’OTC (Over-the-Counter, produits d’automédication), Erick Reinartz explique que les investissements ne se sont pas encore matérialisés, mais "patience", dit-il tandis que les effectifs et la productivité augmentent.
En regardant dans le rétroviseur, l'entreprise n'a-t-elle pas commis des erreurs, notamment au niveau de la communication? "Il y a eu des tensions, bien sûr. C’est normal pour une décision de cette ampleur. Chacun avait son rôle et, au final, la solution trouvée satisfait chacun d’entre nous. Si c’était à refaire, je ne ferais rien différemment", répond Erick Reinartz.
Du côté des employés, "il faut dire que rien n’a bougé", témoigne, amer, un ouvrier de l'entreprise. "Les rythmes de travail se sont accélérés et les conditions de travail ne se sont pas améliorées." Mais Celio Rodrigues, président de la commission du personnel de la production, tempère: "La plupart sont satisfaits d’avoir pu garder leur emploi. Les quantités de travail qui augmentent, c'est un bon signe."
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