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La survie du ski de fond ne tient qu'à une vignette

Sans ce précieux sésame, glisser sur des pistes dignes de ce nom serait impossible.

12 déc. 2017, 06:30
Sans la vignette, ce serait la fin des pistes damées.

Elle a le format d’une carte de crédit et coûte entre 80 et 140 francs. Indispensable mais pas obligatoire pour autant, la vignette de ski de fond est la garante du maintien de ce sport d’hiver dans nos massifs. «C’est assez simple: si elle disparaissait, on n’aurait plus qu’à mettre la clef sous la porte», prévient Jean-Louis Brasey, le président de l’association Mollendruz ski de fond, qui gère et entretient les pistes du col du massif du Jura.

Car préparer, maintenir, baliser, planter les piquets ou encore aménager les passages des 1 500 kilomètres de piste sur le versant suisse des montagnes est un travail de longue haleine, qui s’effectue souvent bénévolement. «Au total, si je devais chiffrer, cela correspondrait à près de 1 000 heures par saison soit environ 30 000 francs. L’économie de ce montant est la seule raison pour laquelle on arrive à s’en sortir.»

Et encore,...

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