Un cri de joie strident retentit. Sur la rampe qui conduit au gymnase de Nyon, une élève vient d’apercevoir une de ses amies. En riant, les deux jeunes femmes courent et se jettent dans les bras l’une de l’autre. Ce lundi, c’est la rentrée dans cet établissement de formation postobligatoire.
Une fois les portes tambour franchies, l’ambiance change un peu dans la cafétéria. La même fébrilité règne, mais sur les visages, les masques sont omniprésents. Leur port est obligatoire à l’intérieur des bâtiments, et les jeunes gens s’y plient sans discuter.
«On s’y attendait, c’est normal», relativise Raphaël. Il commence sa première année, tout comme son camarade Evan. «On n’a pas vu les visages des gens de la classe… ça complique la sociabilisation», confie ce dernier.