Après huit ans à la tête de l’Union fruitière lémanique (UFL), l'Etierruz Luc Magnollay a cédé la présidence mercredi lors de l’assemblée générale de l’association professionnelle qui réunit un peu plus de 160 arboriculteurs genevois et vaudois. Christophe Borboën, producteur de fraises, de framboises, de pommes, de pruneaux, d’abricots, de vin et la vigne et de grandes cultures à Denges, reprend le flambeau.
Ce spécialiste des petits fruits se dit confiant dans la stabilité et l’efficacité du bureau de l’UFL, qui a connu passablement de tournus dans son personnel ces dernières années. En collaboration avec le directeur David Vulliemin, il compte intensifier la communication afin de rapprocher les arboriculteurs et les consommateurs.
Pression écologique des consommateurs
«Il s’agit de faire reconnaître la valeur du travail que l’on fait à sa juste valeur. La production suisse est tout de même un cran supérieur à celles des pays voisins», affirme-t-il en rappelant que les arboriculteurs lémaniques ont été les pionniers de la production intégrée il y a trente ans déjà. Malgré cela, les professionnels du fruit, réunis mercredi en assemblée à Begnins, ressent la pression croissante des milieux écologiques et de consommateurs qui ne veulent plus d’intrants chimiques dans les vergers.