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Sur le Léman, quand le vent se lève, il y a le feu au lac

Si le Léman est en colère, les feux orange sont activés et mieux vaut prendre l’avertissement au sérieux. Il y a cinquante ans, sept personnes ont perdu la vie dans un naufrage. Le pilote du bateau n’avait pas respecté cette signalisation.

30 juil. 2020, 05:00
Il ne faut jamais négliger la vitesse de clignotement des feux.

C’est la dernière grosse tragédie que le Léman a connue. Le 7 août 1970, sept personnes ont perdu la vie dans le naufrage de «La Sainte-Odile». Le bateau de croisière avait quitté Thonon-les-Bains en début d’après-midi pour prendre la direction d’Yvoire. De là, l’embarcation a navigué au large de Nyon avant de faire à nouveau escale dans la cité médiévale. Le ciel s’est assombri et au loin, les feux de Nyon et de Rolle clignotaient annonçant l’arrivée d’un vent violent.

Il n’empêche, le pilote a décidé de repartir en direction de Thonon-les-Bains avec vingt-cinq personnes à bord de son bateau. Quelques minutes plus tard, un coup de Joran venant du Jura s’est mis à souffler avec force sur la côte française: le lac était démonté. C’est alors que le drame est survenu: la frêle embarcation n’a pas fait le poids face aux éléments déchaînés et elle a chaviré, ce qui...

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