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Sur les routes en famille

Le couple Comtesse a emmené ses deux enfants faire le tour du monde. Il veut repartir dans deux ans.

22 août 2012, 00:01
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info@lacote.ch

" Après deux ans passés à quatre sur 8 m 2 , de retour, ta maison est un immense palais et ta vie te semble si facile, t'as tout, t'as trop... On peut vivre avec moins! " Non, ce n'est pas difficile de rentrer après deux ans de vie itinérante (2010-2012). Bien au contraire, pour Nadja et Philippe Comtesse de Saint-George tout semble ici beaucoup plus simple.

Roumanie, Bulgarie, Turquie, Syrie, Jordanie, Iran, Oman, l'Inde, l'Asie du Sud Est, la Nouvelle-Zélande, l'Australie... deux années de vadrouille en camping-car, ça laisse des paquets de confettis de souvenirs dans le crâne. Tellement d'images entremêlées que les enfants, Léna (12 ans et demi) et Tom (11 ans et demi), sont dans l'incapacité d'évoquer le meilleur et le pire moment... " Dans cette alchimie des souvenirs des moments forts, les enfants ont sans doute acquis des éléments qui leur permettront d'affronter à l'avenir les moments difficiles de la vie. " Philippe précise qu'avec Léna et Tom, discussion et silence ont toujours suivi les moments de choc, notamment lorsqu'ils ont été confrontés à l'extrême pauvreté en Inde et après la visite de l'ancienne prison S21 à Phnom Penh au Cambodge.

 

Coups durs

 

Des situations épouvantables, angoissantes? " Depuis notre retour, c'est la question qui taraude le plus de monde... Le plus pénible a été la corruption qui a empoisonné le passage de certains postes frontières. Mais ce n'est pas parce qu'un pays a mauvaise presse qu'il doit être considéré comme dangereux. " Philippe se souvient de ces jeunes Iraniens qui peinaient à croire que le monde hors de leurs frontières puisse être non menaçant. Il y a bien eu le bus dévalisé dans le port douanier de Bombay, mais sinon, la santé, le moral et le goût de la découverte ont toujours tenu bon. " La difficulté quotidienne a été de trouver un endroit sûr pour passer la nuit dans notre bus. " Et Philippe de préciser que c'est là que se trouve la différence entre le touriste qui sait où il va dormir et le baroudeur qui, lui, doit improviser chaque soir.

 

Coups de coeur

 

Pour les beaux moments, le couple les cite comme un inventaire à la Prévert: des rencontres fabuleuses en Turquie; des invitations à manger et dormir en Syrie dans des familles chrétiennes et musulmanes; une invitation à un mariage et des discussions édifiantes partagées en Anatolie de l'est; des moments de partage intenses en Iran où il a fallu refuser tant d'invitations; l'amabilité du peuple omanais; quelques belles rencontres en Inde, et surtout l'Asie du Sud-Est touchante de simplicité et de générosité, en particulier chez les Laotiens...

Mais impossible pour les voyageurs de restreindre les moments forts aux seules relations humaines. Il faudrait ajouter les beautés architecturales et naturelles, les paysages de déserts ou de coraux, les roches, la flore et la faune...

Depuis son retour, la famille Comtesse n'a qu'une envie: repartir. Ce sera pour dans deux ans. Avec un bus plus discret et plus adapté à circuler dans des terrains accidentés, un 4x4 tout terrain. Première étape Saint-George-Dakar, puis l'Amérique du Sud, centrale, les USA et le Canada. " On se laisse une demi-année de préparation, voire plus. " Histoire notamment de relancer la scolarisation des ados. En espérant que le ré-enracinement ne les empêchera pas de se réjouir de nouvelles aventures.

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