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Sur son chantier, Paléo tente de réduire le facteur chance

Le festival nyonnais a eu, en 36 ans d'existence, quelques avertissements sans frais (tempête, incendie, accidents routiers, etc.). Il en tire les leçons pour améliorer sa sécurité durant le montage.

10 juil. 2012, 12:30
Le 21 juillet 1992, une tempête balayait le terrain de l'Asse, emportant dans ses bourrasques le Chapiteau. Si ses bâches n'avaient pas été tailladées par un courageux collaborateur, il se serait envolé.

Il y a vingt ans, à quelques minutes de l'ouverture de la 17e édition du Paléo Festival de Nyon, une tempête balayait la plaine de l'Asse, emportant dans ses bourrasques de nombreuses tentes et stands, mais aussi les murs latéraux de la Grande scène, le Chapiteau transformée en voile géante menaçant de s'envoler et trois tours d'échafaudage qui tombèrent sur la place d'entrée où se massait déjà du public. Par chance, personne ne fut blessé et, après un formidable effort collectif, la soirée pouvait démarrer avec nonante minutes de retard et un record d'affluence à la clé.

Cet événement, comme d'autres incidents ou accidents sans trop de gravité, ont conduit les responsables de la manifestation nyonnaise à affiner leurs procédures de sécurité durant le chantier de construction du festival. Finie l'époque où l'on grimpait à 20 mètres de haut, en espadrilles et sans baudrier. Fini le temps où les ouvriers bénévoles déambulaient à pieds nus sur le site. Révolue, la période où les transports internes étaient effectués avec de vieilles voitures démunies de plaques et confiées à n'importe quel chauffeur.

Minimiser les risques

Découvrez dans nos colonnes demain les changements qui font que désormais, s'il reste l'un des plus grands chantiers de Suisse romande, le montage du Paléo Festival n'est plus un monde à part dans le domaine de la construction.

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