«Si j’avais pu, j’aurais continué, c’est une très bonne expérience, très riche humainement et en nouvelles connaissances», relève Daniel Emery. Le Tartevinois, élu à l’exécutif en 2013, quitte sa fonction uniquement pour des raisons professionnelles. Gendarme, ce père de deux fillettes jouissait jusque-là d’horaires irréguliers qui lui permettaient de dégager du temps pour la commune. Ce n’est plus le cas actuellement où son temps de travail régulier est devenu incompatible avec une charge politique.
Municipal chargé notamment de la police et de la sécurité, des pompiers, des routes, il est également délégué à Région de Nyon. L’élu n’a qu’un regret: que la fusion avec Rolle et Essertines-sur-Rolle n’ait pas encore pu aboutir. «J’ai à cœur que les gens partagent. Au fil des années, j’ai été convaincu que la meilleure des solutions pour notre village était de fusionner avec d’autres communes.»
Arrivé avec son épouse dans la commune en 2011, il s’y est très vite intégré en faisant tout de suite partie du Conseil général.