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Tattes d'Oie: la police rassemble toutes les générations

Jeunes et aînés se sont réunis mercredi avec les forces de l’ordre pour une séance de prévention.

04 mai 2017, 23:27
/ Màj. le 05 mai 2017 à 00:01
Nyon, mercredi 3 mai 2017, immeuble des Tattes-d'Oie, rencontre entre la Police municipale et les habitants des Tattes-d'Oie, photos Cédric Sandoz

Ils étaient une petite vingtaine à avoir fait le déplacement mercredi dans les locaux du quartier solidaire des Tattes d’Oie.

Pour la première fois, jeunes et aînés étaient invités à se rencontrer, en présence de la police, pour une réunion visant à sensibiliser tout un chacun aux bonnes pratiques du vivre ensemble. «Nous avons discuté durant plusieurs mois pour pouvoir toucher les deux types de population en même temps, explique l’adjudant Olivier Rihs, responsable de l’unité de prévention et de proximité. Le but, c’est de créer des liens tout en faisant passer des messages.» En outre, les forces de l’ordre ont pu rappeler leurs missions quotidiennes. Forts de 15 interventions par jour, en moyenne, les membres de Police Nyon Région interviennent quelque 100 fois par semaine.

C’est dans une démarche de proximité qu’Olivier Rihs et son collègue, le sergent-major Olivier Robert, se sont déplacés au local du Pré de l’Oie.

Attentifs, les aînés ont pu exprimer leur inquiètude quant à la forte présence de trottinettes ou de skateboard sur les trottoirs. Habituée des lieux, Camille Toujan, 17 ans, n’a pas appris grand chose. «Mais ça peut aider les plus jeunes et les gens qui n’ont pas encore tilté à comprendre.»

Des habitants ravis

Un échange qui a permis à Olivier Rihs de rappeler que les «overboards», ces planches à roulettes électriques, sont interdites sur la voie publique. «C’est exactement la même chose pour les trottinettes électriques, mais les lois avancent moins vite que la technologie», précise l’adjudant. En bouquet final, les deux agents ont dévoilé des objets saisis sur des individus, comme des spray au poivre, des armes factices voire même des poings américains.

Ravis de cette rencontre, les utilisateurs du Pré de l’Oie en redemandent.

«Si je suis venue, c’est pour me tenir au courant de la façon dont agit la police, car ils font du bon travail, explique Yvette Perusset, 79 ans. C’est aussi un moyen de savoir ce qui se passe dans le quartier.» 

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