«La beauté de la physique, c’est de trouver l’harmonie de l’ensemble, une cohérence, et de comprendre la structure du monde», sourit Thierry Courvoisier. C’est une grande part de la curiosité de ce Perrolan qui a été nourrie durant sa carrière. Né d’un père lui-même physicien, l’astrophysicien de 64 ans, dont les recherches se sont concentrées sur la physique des noyaux actifs de galaxies, ne s’était pourtant pas destiné à cette voie.
"Tout le monde ne devait pas forcément me trouver très drôle, avec mes théories."
«Les choses n’ont pas besoin d’avoir un impact pour m’intéresser, mais le fait qu’un élément soit là m’intéresse. J’ai certainement grandi dans un environnement qui encourageait l’esprit critique et la curiosité. C’est ça qui me fait encore avancer. Je pense que tout le monde ne devait pas forcément me trouver très drôle, avec mes théories, sourit l’astrophysicien. Je ne rêvais pas d’être scientifique quand...