Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Tout le monde peut devenir préfet, sur le papier du moins

Le processus de recrutement du successeur de Jean-Pierre Deriaz, co-préfet du district de Nyon bientôt à la retraite, bat son plein. Le poste est étonnamment accessible. Mais les candidats ont intérêt à être motivés.

29 janv. 2020, 18:00
En 2014, Chantal Turin rejoignait Jean-Pierre Deriaz à la préfecture de Nyon.

Pour Jean-Pierre Deriaz, c’est la dernière ligne droite: le 31 mai, le Copétan quittera la préfecture du district de Nyon après quinze ans de bons et loyaux services. Si l’on sait déjà que sa co-préfète, Chantal Turin, auparavant à temps partiel, passera à 100%, l’identité de sa ou son nouveau collègue n’est pas encore connue. Le processus de recrutement est toujours en cours.

Mais comment, au juste, devient-on préfet? Quelles sont les qualifications indispensables? Est-ce que la politique s’invite dans la nomination d’une ou d’un préfet? Quelles sont les différentes étapes qui jalonnent le processus?

«La procédure est relativement complexe (ndlr: lire sous-papier), prévient Céline Panico, responsable des ressources humaines au sein du service des communes et du logement (SCL). On peut parler d’un aller-retour entre le Conseil d’Etat, une délégation de ce dernier et une commission.» En tout, le processus dure entre six et huit mois. Dans le cas...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias