Pour Jean-Pierre Deriaz, c’est la dernière ligne droite: le 31 mai, le Copétan quittera la préfecture du district de Nyon après quinze ans de bons et loyaux services. Si l’on sait déjà que sa co-préfète, Chantal Turin, auparavant à temps partiel, passera à 100%, l’identité de sa ou son nouveau collègue n’est pas encore connue. Le processus de recrutement est toujours en cours.
Mais comment, au juste, devient-on préfet? Quelles sont les qualifications indispensables? Est-ce que la politique s’invite dans la nomination d’une ou d’un préfet? Quelles sont les différentes étapes qui jalonnent le processus?
«La procédure est relativement complexe (ndlr: lire sous-papier), prévient Céline Panico, responsable des ressources humaines au sein du service des communes et du logement (SCL). On peut parler d’un aller-retour entre le Conseil d’Etat, une délégation de ce dernier et une commission.» En tout, le processus dure entre six et huit mois. Dans le cas...