Pour répondre aux besoins toujours croissants des clients des CFF et de leurs partenaires régionaux, le Conseil fédéral a l’intention d’augmenter encore les contributions de la Confédération pour les années 2018 à 2021. Cela permettra de mettre en exploitation de nouvelles offres de prestations y compris dans le canton de Vaud.
Le financement de l’offre de trafic régional (l'offre RER VD) ne concerne pas le financement des gares de La Côte. Dans quelle proportion vient cette aide financière?
Le prix des billets et abonnements payés par les usagers couvrent environ la moitié des coûts d’exploitation de l’offre de transport, c'est-à-dire la moitié du prix des prestations de voyage fournies par les entreprises de transport.
La Confédération et les cantons doivent donc financer l’autre moitié, ce qu’on appelle « les coûts non couverts » de l’offre. Ces quelque 4 milliards de francs de moyens fédéraux pour la période 2018-2021 permettront donc de financer environ la moitié de ces coûts non couverts, le reste étant pris en charge par les cantons.
Lorsque l’offre est améliorée, développée et étendue, les coûts de ladite offre augmentent en conséquence. C’est ce qui se passe depuis plusieurs années. Cette évolution se poursuit. C’est pourquoi les cantons et la Confédération augmentent régulièrement leurs subsides à l’offre.
Pouvez-vous nous donner un exemple concret d’amélioration de l’offre?
Oui, la volonté du canton de Vaud de développer le RER VD ces prochaines années, en augmentant notamment le nombre de trains, et donc la fréquence, sur certaines lignes comme celle de la Broye.
Autre exemple : l’introduction en 2018 de la première étape de l’offre du Léman Express (ex-RER franco-valdo-genevois), avec le passage à la cadence au quart d’heure, au lieu de la cadence 30 minutes entre Coppet et Genève.
L'enveloppe de 4 milliards concerne-t-elle les travaux d'infrastructure sur La Côte?
En ce qui concerne l’adaptation et la modernisation en cours ou à venir des gares de La Côte (Mies, Chambésy, Rolle, Gland, Allaman), il s’agit de travaux d’infrastructure, financés par la Confédération. Ces travaux ne sont donc pas payés par l’enveloppe de 4 milliards évoquée plus haut.
La Confédération attribue aux entreprises de transport pour la réalisation de travaux d’infrastructure environ 4,5 milliards de francs par année (contre un peu moins de 1 milliard par année pour le subventionnement de l’offre).