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Travailleurs de nuit, ils doivent vivre à contre-courant

Qu’ils soient boulanger, réceptionniste ou ambulancière, leur métier les force à travailler quand les autres dorment. Rencontres.

27 juil. 2017, 23:38
/ Màj. le 28 juil. 2017 à 00:01
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laura Lose

laura.lose@lacote.ch

Le soir tombe. La plupart des gens terminent leur repas ou se préparent à aller dormir. Au même moment, d’autres se lèvent pour aller au travail. Il n’y a plus de lumière, les rues sont vides, mais eux sont là, ils tiennent leur poste. Travailler la nuit, c’est le quotidien plus ou moins régulier de 13% des personnes habitant en Suisse, qui sont à l’œuvre de 23h à 6h du matin. En ajoutant les personnes qui travaillent le soir, c’est- à-dire entre 20h et 23h, ce pourcentage monte à environ 40%. Ils œuvrent dans l’ombre, et parfois dans l’urgence.

Pour certaines personnes, le travail nocturne se fait en alternance avec le travail diurne. D’autres emplois ne se déroulent que de nuit. Pour tous ces travailleurs, il s’agit d’organiser leur vie autour de ces horaires décalés.

Le travail de nuit fait partie intégrante des sociétés industrialisées et pourtant,...

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