C’était à la fin des années quatre-vingt, en Roumanie. Près de 13 000 villages du pays, plongés dans l’extrême pauvreté, se retrouvaient menacés de destruction par le régime du dictateur communiste Nicolae Ceaucescu. Une action sans précédent, baptisée «Opération villages roumains» (OVR), se mettait alors en place à travers toute l’Europe pour venir en aide à ces localités.
Son concept: proposer aux villes et villages du Vieux-Continent d’«adopter» une commune roumaine opprimée et d’y acheminer du matériel de première nécessité. Le programme avait eu un retentissement particulièrement important en Suisse, puisque 206 communes avaient décidé d’y participer. Avant que plusieurs associations ne se forment pour prendre le relais.
A Trélex, on reste actif
Depuis, le mouvement s’est essoufflé. Il ne compte aujourd’hui plus que trois communes et dix-huit associations helvétiques, dont certaines demeurent toutefois très actives. C’est le cas de Trélex-Roumanie, menée de front par la dynamique Danielle Ernst, 80...