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Tribunal fédéral: peine de dix ans de prison confirmée pour le "pédophile de Gland"

Recours rejeté par le Tribunal fédéral. Le "pédophile de Gland" devra passer dix ans en prison et sera interné. Il a violé plusieurs fillettes dans son appartement et dans une buanderie d'immeuble en 2011.

23 oct. 2015, 11:31
/ Màj. le 23 oct. 2015 à 12:00
Le recours du "pédophile de Gland" a été rejeté. Il passera bien dix ans en prison.

Le Tribunal fédéral (TF) rejette le recours du "pédophile de Gland". Il confirme sa condamnation à dix ans de prison ainsi que son internement. Le sexagénaire avait abusé d'une fillette à plusieurs reprises dans son appartement.

En 2011, cet ancien gestionnaire de fortune avait violé une autre fillette, âgée de onze ans, dans la buanderie d'un immeuble de Gland. Il avait aussi abordé cinq filles dans deux piscines publiques à Genève. Se faisant passer pour un contrôleur d'hygiène, il avait voulu les attirer dans une cabine.

Reconnu coupable de viol qualifié, de contraintes sexuelles qualifiées, de séquestration et de pornographie, le sexagénaire avait été condamné par le Tribunal de La Côte, en décembre 2013, à une peine de neuf ans de prison et à une mesure d'internement.

En juin 2014, le Tribunal cantonal vaudois avait aggravé d'une année sa peine privative de liberté. Saisi d'un ultime recours, le TF confirme ce verdict et indique que la peine privative de liberté de dix ans "n'apparaît pas sévère au point qu'il faille conclure à un abus du pouvoir d'appréciation accordé à la cour cantonale".

Rejet de la demande de traitement institutionnel

"La peine prononcée demeure d'ailleurs aux deux tiers du plafond défini par le cadre légal qui s'étend, en l'occurrence, de trois à quinze ans de prison", ajoute le TF. Mon Repos s'est aussi opposé à la demande du pédophile, qui voulait qu'une mesure thérapeutique en institution soit substituée à son internement.

"Compte tenu des sérieux doutes éprouvés par les experts quant à la possibilité d'une évolution thérapeutique, de son désinvestissement du traitement suivi en prison, de son déni persistant, la cour cantonale vaudoise pouvait considérer qu'il n'était pas établi qu'un traitement institutionnel permettrait de détourner le sexagénaire de commettre de nouvelles infractions", conclut le TF dans un arrêt diffusé vendredi. 

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