Lors d’une soirée trop arrosée, en 2018 à Nyon, entre gens un peu à la marge, celui qui est décrit comme un excellent travailleur a pourtant agressé violemment, sans motif valable, un frêle sexagénaire pour lequel il éprouvait vraisemblablement des sentiments de jalousie. Incarcéré pour d’autres motifs, il restera en prison.
Ainsi en a décidé le tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte après son procès fin août: «Au vu du risque de récidive élevé relevé par l’expert, en particulier pour des violences sur tiers, ainsi que l’absence de réelle prise de conscience et de remise en cause, il se justifie d’ordonner son maintien en détention afin de permettre la mise en place du traitement ordonné avant sa sortie de prison.»
Reconnu coupable de lésions corporelles simples, de voies de fait, de menaces, de contrainte et de tentative de contrainte, le trentenaire écope d’une peine de prison ferme d’un an...