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Tribunal: querelles de voisinage devant la justice pour la troisième fois

Dans un village des hauts de Morges, des querelles de voisinage finissent quasi systématiquement en justice. Un citoyen et un ancien municipal s’affrontent depuis des années pour des bisbilles aux motifs parfois futiles

31 janv. 2017, 18:07
Le tribunal de police a dû juger mardi des querelles de voisinage.

«Il n’y a pas de petites affaires, c’est vrai, mais ce genre de cas fait perdre du temps au tribunal», commentait Daniela Aceti-Vendrami, vice-présidente du Tribunal d’arrondissement de La Côte, en marge de l’audience.

Mardi matin, la magistrate recevait pour la troisième fois les mêmes protagonistes dans le cadre d’un Tribunal de police. D’un côté, un ancien municipal, architecte de formation, installé depuis les années 2000 dans un petit village de 360 habitants des hauts de Morges. De l’autre, un Zurichois qui possède dans cette même commune une résidence secondaire depuis de très nombreuses années, son épouse y étant originaire. A l’ordre du jour, cette fois-ci, une plainte déposée par le Zurichois à l’encontre de l’architecte pour voies de fait, injure et menaces. Ce dernier l’aurait volontairement heurté avec sa voiture, presque à l’arrêt, alors que le Zurichois était à pied. Une dispute a suivi, elle a dégénéré en propos virulents et menaces du côté de l’architecte et en coup de poing sur la voiture incriminée du côté du Suisse alémanique. Difficile pour le tribunal de démêler le faux du vrai, en l’absence de témoin qui aurait assisté à toute la scène.

 

Les bisbilles entre ces deux citoyens remontent à plusieurs années déjà. La précédente affaire était quasiment la même, si ce n’est que c’est l’architecte qui avait mis un coup de poing dans la voiture du Zurichois. Ce dernier avait retiré sa plainte après une tentative de conciliation réussisse par la présidente. En 2015, le Zurichois, accusé de calomnie par l’ancien municipal, avait été libéré de cette infraction par le tribunal. Par contre, il avait été reconnu coupable de violation de domicile pour avoir pénétré sans droit chez ses voisins. Les deux quérulents s’accordent sur un point: ils souhaitent retrouver la paix et la tranquillité dans le village. Le Zurichois est néanmoins interdit de bistrot. Verdict dans les jours qui suivent.

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