«J’ai vu la mort de près, sincèrement. Aujourd’hui, je vis dans la peur. Je ne suis jamais tranquille». Son ex-mari ne supportait pas la façon dont s’était terminé leur divorce, estimant avoir été floué sur le plan financier. Il ne comprenait pas que son ex-femme refuse le dialogue. Alors il lui a imposé sa présence, violemment.
Le 7 avril 2016, le sexagénaire, ingénieur de formation, se rend dans le salon de coiffure de la mère de ses deux enfants, à Gland. Ayant appris qu’elle fermait la porte à clé même la journée – elle explique en audience, ce lundi, face au Tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte, qu’elle avait peur que son ex-mari ne mette à exécution les menaces qu’il avait déjà prononcées à son égard – il s’était muni d’une massette. «C’est une drôle de façon d’amorcer un dialogue en envisageant de briser la vitre de la porte...