Les cris d'alarme émanant aussi bien des syndicats de policiers que de l'état-major lui-même ont fini par convaincre le Grand Conseil de la nécessité de satisfaire, du moins partiellement, la demande des milieux concernés. Ainsi, dans le cadre du débat budgétaire, la Police cantonale a obtenu dix nouveaux postes.
Mais avant d'aboutir à ce compromis, les débats ont été très animés. La gauche parlementaire (Verts, socialistes et quelques centristes) revendiquait 20 postes. La solution est finalement venue d'un élu UDC, qui, sous la forme d'un amendement, a proposé dix postes, représentant une dépense supplémentaire de 1,5 million de francs.
Pour les syndicats de policiers, ces dix postes sont bons à prendre, mais on est loin des 150 qui seraient nécessaires selon les uns... ou à confirmer selon les autres, lorsque la nouvelle organisation policière sera en place, en juillet prochain. Car Jacqueline de Quattro veut se donner du temps.