Avec Fresenius Kabi SwissBioSim, c’est peut-être un futur leader global de la biopharma qui a inauguré son pôle mondial de recherche et développement, mercredi, dans le quartier d’affaires de Terre-Bonne, sur territoire d’Eysins. Dans ce segment d’activité récent que l’on appelle les biosimilaires – reproduction d’un médicament issu de cellules vivantes une fois que le premier brevet est tombé dans le domaine public -, ils sont encore un petit nombre d’acteurs.
Cela s’explique par l’aspect relativement frais de la caducité des brevets pour ces produits sensibles et le niveau de risque encore élevé dans l’élaboration de ces processus de reproduction. «Fabriquer, à peu près à l’identique, un traitement biologique n’est pas aussi simple que reproduire un médicament chimique générique», précise Georg Feger, vice-président de l’unité de production du groupe pharmaceutique allemand. «En travaillant avec du vivant, on n’est pas forcément sûr du résultat, car en biologie, la reproduction à l’identique...