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Un centre mondial de recherche pour «copier» les biomédicaments à Eysins

Le groupe pharmaceutique allemand Fresenius Kabi a investi 16 millions de francs pour loger sa centaine de chercheurs dans un nouveau pôle mondial de recherche et développement dédié aux biosimilaires, à Eysins. Copier les traitements issus de cellules vivantes est une activité récente et pleine de promesses en termes de coûts de la santé.

18 sept. 2019, 19:03
Dans les laboratoires d'Eysins, les chercheurs de Fresenius Kabi SwissBioSim élaborent de nouveaux processus de production de traitements issus de cellules vivantes et tombés dans le domaine public.

Avec Fresenius Kabi SwissBioSim, c’est peut-être un futur leader global de la biopharma qui a inauguré son pôle mondial de recherche et développement, mercredi, dans le quartier d’affaires de Terre-Bonne, sur territoire d’Eysins. Dans ce segment d’activité récent que l’on appelle les biosimilaires – reproduction d’un médicament issu de cellules vivantes une fois que le premier brevet est tombé dans le domaine public -, ils sont encore un petit nombre d’acteurs.

Cela s’explique par l’aspect relativement frais de la caducité des brevets pour ces produits sensibles et le niveau de risque encore élevé dans l’élaboration de ces processus de reproduction. «Fabriquer, à peu près à l’identique, un traitement biologique n’est pas aussi simple que reproduire un médicament chimique générique», précise Georg Feger, vice-président de l’unité de production du groupe pharmaceutique allemand. «En travaillant avec du vivant, on n’est pas forcément sûr du résultat, car en biologie, la reproduction à l’identique...

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