Ce ne sont ni les amendes, ni les jours amende qui lui posent problème! Non, c'est la durée du sursis. Car ce jeune homme qui a eu la mauvaise idée de conduire sans permis et sous l'emprise de l'alcool admet qu'il mérite d'être puni. Seulement voilà: en juin 2017, son bac en poche, il souhaite entamer des études de médecine. Or les hôpitaux universitaires genevois et vaudois n'acceptent pas d'engager du personnel avec un casier judicaire. Ce qui compromet ses études, puisque l'inscription dans ce registre ne peut être effacée tant que le sursis est pendant..."Il fallait qu'il y pense avant", estime le procureur. Les juges nyonnais vont-ils suivre le Ministère public?
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