A Nyon, le mouvement de revendication a commencé dans la nuit déjà. Ce vendredi 14 juin, les premières lueurs du jour ont dévoilé un graffiti revendicateur sur la façade nord du château de Nyon. «T’inquiètes, c’est de la gouache, ça part mieux que le patriarcat», ont pu lire les premiers passants. Partiellement effacé seulement, la sentence est encore lisible.
Le slogan anti-patriarcat se voulait drôle et léger, mais la gouache rouge ne s’efface pas aussi facilement que l’imaginaient celles ou ceux qui l’ont tracé sur le mur historique. La machine anti-tags de la voirie nyonnaise est rapidement intervenue, mais sans succès.
Sablage limité sur un mur historique
Le dispositif de pulvérisation mêlant sable et eau n’est pas venu à bout de l’inscription. En quelques heures, la matière rouge s’est incrustée dans le crépi à l’ancienne. «Sur le château, les nettoyeurs n’osent pas aller plus fort sans consulter l’architecte», explique Roxane Faraut Linares, municipale en charge de la sécurité et des travaux.