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Un gros dispositif pour interpeller des fuyards sur le haut de Nyon

Les gendarmes, les agents de Police Nyon Région, un hélicoptère et les gardes-frontière se sont déployés mardi à la mi-journée dans les hauts de Nyon et sur les routes alentours. Des individus ont été appréhendés lors de l'opération dont l'origine reste floue.

18 juin 2019, 19:43
Les fuyards ont abandonné leur voiture peu avant la cour de l'ancienne école des Mangettes, sur un chemin sans issue, avant de disparaître à pied.

Ce mardi à la mi-journée, les forces de l’ordre étaient en nombre aux carrefours et dans le ciel nyonnais. Deux affaires encore peu claires ont mobilisé des gendarmes, un hélicoptère, Police Nyon Région et les gardes-frontière.

Vers 10 heures, une Citroën blanche, poursuivie par la police, s’est engouffrée à vive allure sur le chemin des Mangettes qui longe la voie ferrée du Nyon-St-Cergue vers la gare des Plantaz. «Ils ont vite dû comprendre qu’ils s’engageaient dans une impasse car trois individus ont rapidement abandonné leur véhicule pour s’enfuir à pied», raconte un témoin, dans la cour de l’ancienne école des Mangettes.

 

 

Importante mobilisation aux ronds-points

La Citroën immatriculée en France porte les stigmates d’une conduite musclée: vitre et rétroviseur brisés et les deux flancs eraflés.

Les agents des polices intercommunale et cantonale ont alors pris position dans la plupart des giratoires des hauts de Nyon, tandis que les gardes-frontière filtraient le trafic à Borex. L’hélicoptère de la gendarmerie est également venu survoler la zone.

 

 

Par ailleurs, on a pu constater des dégâts au giratoire proche du silo d’Eysins où deux mâts de signalisation ont été couchés mais, selon des témoins qui se sont manifestés après notre publication, ceux-ci auraient été renversés il y a quelques jours déjà.

Deux affaires simultanées

Porte-parole de la police cantonale, Cédric Pittet peine à préciser la tournure exacte des événements. «Je peux vous annoncer plusieurs interpellations, mais deux affaires se mêlent et, en cette journée chargée, je ne peux indiquer pour quel motif s’est engagée la poursuite du matin.»

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