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Le lac a beau être grand, la cohabitation n'est pas forcément toujours facile dans les profondeurs entre les poissons indigènes et ceux qui prennent leurs aises après avoir été, dans la plupart des cas, introduits par l'homme. Des ballets de nageoires et autres pinces qui peuvent être d'autant plus complexes que "les espèces invasives sont plus adaptables que les autres", comme l'a indiqué Frédéric Hofmann, dimanche au Musée du Léman. Dans le cadre des journées du patrimoine nyonnaises, le conservateur cantonal de la pêche et des milieux aquatiques est revenu sur les relations parfois compliquées existant entre les résidents du Léman.
Rien n'est définitif sous les eaux du lac. Ainsi sur 23 espèces identifiées par le professeur François-Alphonse Forel en 1904, deux ont disparu dans les années 20, la fera et la gravenche. A priori, pour cause de surpêche. Aujourd'hui, les cinq familles de poissons les plus importantes sont...