C’était l’été dernier, au Far. Durant une semaine, la metteure en scène lausannoise Adina Secretan y avait installé sa «Black Buvette». Une sorte de petit bistrot itinérant, tenu par des requérants, qui questionnait avec humour et originalité le droit au travail. Une année plus tard, la voilà de retour. Avec un nouveau statut, celui d’«artiste associée» du festival, mais surtout un nouveau projet, «Mama Helvetica», qui interroge la notion d’hospitalité: qu’est-ce qu’être un bon hôte ou un bon invité?
Pour ce faire, la performeuse a investi depuis mercredi la Salle communale de Nyon avec plusieurs artistes. Leur objectif: transformer le lieu en un espace d’accueil et d’échange quotidien, ouvert à tous, que chacun est invité à s’approprier. Tant et si bien qu’on finit par ne plus trop savoir qui en est l’hôte et qui en est l’invité. «La notion d’invitation a quelque chose de très cadrant, de très figé...