Alors qu’enfants et adultes avaient encore les mains plongées dans la terre pour les plantations printanières ou sur leur pinceau pour tracer le jeu d’échecs à même le bitume du parking, des représentants des autorités nyonnaises ont fait coup double hier après-midi, inaugurant le nouveau jardin éphémère de Perdtemps et vernissant l’ouvrage de son concepteur, l’architecte-paysagiste Laurent Essig. La parution d’un recueil richement illustré retraçant 40 projets d’aménagements temporaires a donné l’occasion aux mandants comme au mandataire d’exposer les atouts de cette manière de procéder, assumant fièrement cette «politique des petits pas».
Les vertus du provisoire
Devant Daniel Rossellat trônaient deux casquettes: celle de président de Paléo avec ses petits carreaux, et celle de Nyon dont il est le syndic depuis douze ans. «D’habitude, j’essaie autant que possible de ne pas mélanger les rôles», précise-t-il. Mais sur ce plan-là, l’approche est comparable à l’Asse comme en ville.
L’architecte-paysagiste Laurent Essig...