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Le 3 janvier 1983, Pierre Dénéréaz est passé des hangars de l'aéroport de Genève aux vieilles serres de la ville de Nyon en face du cimetière, des moteurs des plus grands avions du monde à ceux des tondeuses à gazon. Et, trente et un ans plus tard, dans ses ateliers spacieux du service des espaces verts et forêts de la Ville, à Bois-Bougy, au milieu d'un parc de machines rutilantes, le mécanicien est loin de regretter son choix; il sait même que certains de ses anciens collègues de Cointrin l'envient.
Retour en 1983: après dix années à réparer des réacteurs, Pierre Dénéréaz souhaitait quitter l'univers de l'aviation surtout pour avoir des horaires plus réguliers. Travaillant souvent la nuit, il était difficile pour lui de s'occuper de ses deux enfants. Et c'est ainsi qu'il a postulé au service des espaces verts et forêts qui créait à l'époque un poste de...