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Un patient violent doit répondre de ses actes devant la justice

Sur les 360 actes de violence répertoriés en 2011, 14 ont fait l'objet de poursuites judiciaires. Le CHUV veut protéger son personnel.

27 juin 2012, 15:17
L'accusé était traité à l'Hôpital psychiatrique de Prangins

C'set devant une Cour correctionnelle qu'un patient de 31 ans s'est présenté, aujourd'hui. Le Ministère publique, qui soutenait l'accusation, a renoncé à une peine privative de liberté, lui préférant des jours/amende.

Depuis 2004, le CHUV a mis en place une procédure permettant à l'institution de poursuivre des patients violents, puisque le personnel hospitalier se refuse à agir de la sorte. Le but de cette procédure est de punir les patients dont la capacité de raisonnement est reconnue par un psychiatre, en tenant compte évidemment d'une éventuelle diminution de responsabilité. 
 

Dans l'affaire qui a occupé le Tribunal ce matin, outre 300 jours amende à 30 francs, l'accusé devra se soumettre à un traitement ambulatoire et une prise régulière de ses médicaments, ce qu'il n'était apparemment pas capable d'assurer tout seul.

Jugement la semaine prochaine.

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