Démêler le vrai du faux dans un événement survenu à huis clos et désigner lequel des deux protagonistes ment. Telle est la difficile mission confiée à la présidente du Tribunal correctionnel de La Côte, Erica Riva Annaheim, et ses deux juges. Mardi, une famille divisée en deux camps retranchés a comparu devant la cour nyonnaise pour s’expliquer sur une plainte pour viol déposée par un fils contre son père.
Le méfait serait survenu en 2008 ou 2009 dans un appartement de la région morgienne, lorsque le garçon n’avait que 6 ou 7 ans. Le jeune adulte accuse son géniteur de l’avoir masturbé puis de lui avoir demandé la réciproque avant de le sodomiser dans le lit qu’il partageait lors des week-ends chez le père divorcé. La plainte pénale a été formulée un peu moins de dix ans plus tard.
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